
Nous retrouvons Jean-Noël Levavasseur et sa chronique de la Bullothèque, dernière partie consacrée à Nadine Monfils, pour son dernier ouvrage: Le souffleur de nuages paru aux éditions Fleuve.
Le souffleur de nuages

180 Pages
15.90€
Franck, chauffeur de taxi, est triste parce que son chat est mort, que sa vie est monotone et qu’il est seul. Un jour, il reçoit l’appel de Hélène, une vieille dame fantasque, qui l’attend avec sa valise devant sa maison, dont elle laisse la porte grande ouverte, « comme ça, tout le monde pourra entrer et se servir…» Elle n’a pas l’intention de revenir mais souhaite retrouver enfin le grand amour de sa vie.
Franck et Helène vont alors se lancer dans une aventure pleine de surprises et devenir l’un pour l’autre des souffleurs de nuages. Car il n’y a pas d’âge pour poursuivre ses rêves et
les rencontres inattendues peuvent parfois ensoleiller notre existence…
À suivre la sélection de Jean Noël Levavasseur:
Larmes de fond

De : Pierre Pouchairet
413 Pages
18€
Jean de Frécourt, homme d’affaires et ancien haut-fonctionnaire, est agressé par une bande d’hommes cagoulés dans son appartement des quais de l’Odet, à Quimper. Malmené, insulté et terrorisé, il est emmené de force dans le coffre d’une voiture pour une destination inconnue. On le jette dans un abri creusé dans la terre, sur une île des Glénan.
Léanne dirige l’antenne finistérienne de la PJ de Rennes. Chargée par sa direction d’une mission confidentielle, elle surveille à la fois un jeune geek et un certain Frécourt, impliqué dans deux sombres affaires politiques et de corruption, mais plus récemment dans des trafics d’armes et de drogue. Alors qu’elle décortique les zonzons, elle comprend qu’il a été enlevé mais que la famille n’a pas fait appel à la police pour payer la rançon…
Chienne

De : Marie-Pier Lafontaine
106 Pages
16€
Deux sœurs sont soumises durant leur enfance et leur adolescence à toutes les humiliations. Tenues en laisse, obligées de marcher à quatre pattes, empêchées d’uriner, frappées. Leur mère est le témoin muet de ces agressions répétées qui provoquent au père un plaisir sadique renouvelé.
Viol suspendu, inceste latent, jamais consommé. Un style lapidaire pour dire l’innommable et la monotonie de l’horreur.
Chienne est, racontée à la première personne, l’histoire d’une jeune fille démolie qui s’appuie sur les pouvoirs de la littérature pour retrouver un corps et une parole. Et quand elle mord, ça fait mal.
« Nous étions ma sœur et moi les victimes parfaites pour le père. Nous avions toutes deux un vagin. »
Requiem pour un Keupon

De : Rémi Pépin
192 Pages
15 €
Les 9, 10 et 11 novembre 1989, le groupe Bérurier Noir se sabordait en public, remplissant trois Olympia et mettant un terme symbolique à une épopée incendiaire : la saga du rock alternatif en France. Le premier de ces trois soirs, le mur de Berlin s’effondre inaugurant la lente dissolution du bloc de l’est.
Une douzaine d’années auparavant, un soir de septembre 1977, Bruno et ses potes prennent le punk rock en pleine tête lors d’un concert de Clash au Bataclan. Pour eux, rien ne sera plus jamais comme avant. Dans la foulée de la première vague punk, à la toute fin des années 1970, c’est toute une génération qui tente au travers de réseaux d’autoproduction, de concerts sauvages, d’alliances de circonstances avec la mouvance autonome ou les squatters des quartiers déshérités, de construire une contre-culture vivante et radicale basée sur un rock violent et en rupture avec le modèle dominant.
Comme toutes les belles histoires, celle-ci est ponctuée de bruit et de fureur, d’espoirs et d’échecs, de loyauté et d’embrouilles. On croise, au fil de ce récit générationnel, de nombreux groupes de l’époque tels que Bérurier Noir, les Wampas, la Mano Negra, les Satellites, les VRP, les Garçons bouchers ou encore Pigalle.
L’effondrement du bloc communiste et le triomphe de l’ultralibéralisme marqueront la fin d’une aventure qui aura formé une génération à la politique, la contre-culture et, bien entendu, au meilleur du rock’n’roll.
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