
Crédit photo: ©D.R.
Retrouvons Jean-Noël Levavasseur et sa chronique de la Bullothèque, premiére partie de la rencontre avec,Catherine BOISSEL , pour son roman « La chanson de Julien » aux Éditions Presses de la cité
La chanson de Julien

De : Catherine BOISSEL
Pages
20€
Suite indépendante des Portes du bonheur. En 1927, dans l’Eure. Pauline, épouse d’un ancien soldat au visage dévasté, et mère comblée, découvre les autres ravages de la Grande Guerre… Qui occupe la ferme familiale et prétend s’appeler Julien, comme son frère adoré ? Eté 1927. Unie à Henri par une passion toujours intacte, Pauline mène une vie douce entre les siens et le haras des Tilleuls, un des plus réputés de l’Eure. Seule ombre : la crainte mêlée d’aversion de Fanfan envers son père en raison de son visage mutilé par la Grande Guerre. Ce bonheur presque tranquille vole en éclats pour Pauline lorsqu’elle intercepte une lettre de l’hôpital Sainte-Anne à…
À suivre la sélection de Jean Noël Levavasseur:
Le Temps des orphelins

De : Laurent Sagalovitsch
224 Pages
16 €
Avril 1945. Daniel, jeune rabbin venu d’Amérique, s’est engagé auprès des troupes alliées pour libérer l’Europe. En Allemagne, il est l’un des premiers à entrer dans les camps d’Ohrdruf et de Buchenwald et à y découvrir l’horreur absolue. Sa descente aux enfers aurait été sans retour s’il n’avait croisé le regard de cet enfant de quatre ou cinq ans, qui attend, dans un silence obstiné, celui qui l’aidera à retrouver ses parents.
Quand un homme de foi, confronté au vertige du silence de Dieu, est ramené parmi les vivants par un petit être aux yeux trop grands.
Laurent Sagalovitsch est né en 1967.
« Lorsque, des années plus tard, ils se souviendraient de cette guerre, ce ne serait ni les plages ensanglantées de Normandie, ni la lente et interminable avancée dans les Ardennes, ni la libération de Paris auxquels ils songeraient mais à ce camp, à cette matinée d’avril où leurs vies avaient basculé. »
La guerre après la dernière guerre

De : Benedek TOTTH
208 Pages
21.50 €
Dans le huis clos infernal d’une ville ravagée par la guerre nucléaire qui oppose Russie et États-Unis, un jeune garçon erre. L’adolescent avait quitté le refuge où il avait trouvé abri avec ses amis pour aller décrocher, par curiosité plus que par compassion, un parachutiste américain blessé, suspendu aux poutres d’une maison éventrée. À son retour, le refuge a été bombardé, tous sont morts et son petit frère Théo a disparu. Flanqué du parachutiste, avec la crainte permanente de rencontrer des soldats ou des mutants irradiés évadés de la “Zone rouge”, le narrateur se met en quête de Théo sous les bombardements et les tirs d’armes automatiques.
Roman postapocalyptique sur lequel plane l’ombre tutélaire de Cormac McCarthy, roman d’errance et de nuit, La Guerre après la dernière guerre imagine l’humanité d’après la fin de la civilisation. La cendre a enseveli la ville comme la guerre a enseveli le temps. Reste l’obligation, impérieuse, vitale, de retrouver l’espoir.
Cuba à en mourir

De : Stéphane Pajot
160 Pages
9.90€
« La carrosserie rutilante de la Chevrolet de 1953 bringuebalait depuis le départ de l’aéroport. Les amortisseurs étaient morts. La voix de la Cubaine Omara Portuondo Pelaez grésillait, envoûtait l’habitacle. Dans la nuit chaude, la pluie tombait lourdement et avait rendu une partie de la route impraticable. Le chauffeur de taxi cubain restait concentré au volant de son Américaine. Son visage tendu s’éclairait parfois à la lueur des feux d’une voiture arrivant en sens inverse. Il y eut ce panneau. La Havane. J’y étais. Et l’autre allait payer »…Après le Rêve armoricain, Mathieu Leduc, journaliste accusé à tort du meurtre d’une jeune femme dont il était éperdument amoureux, est bien décidé à retrouver le véritable tueur pour faire justice lui-même en réglant une bonne fois pour toutes ses comptes avec le véritable meurtrier afin qu’éclate enfin la vérité.
Petit éloge du rugby

De : Ludovic Ninet
Éditions François Bourin
232 Pages
14 €
« Il fallait probablement être un peu dingue pour inventer, au XIXe siècle, un sport où, pour l’emporter, on doit avancer en se passant le ballon en arrière, et il faut certainement être un peu dingue pour pratiquer un sport dans lequel on se rentre dedans sciemment avec autant de violence. Mais dans la passe en arrière et dans le contact réside l’essence même du rugby. Le don, le mouvement collectif, le combat. »
Ludovic Ninet a pratiqué le rugby pendant vingt ans. À différents âges et de diverses manières, il s’est construit à travers lui, humainement, professionnellement, physiquement. Il nous raconte ici comment la passion enfantine s’est muée en idéal journalistique ; il fouille l’expérience du corps, déniche les souvenirs, revisite la légende, l’imaginaire et les grands événements qui ont fait l’histoire de ce sport collectif, si complexe et singulier.
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